La dépendance au jeu vidéo est-elle réelle?

Les jeux vidéo nous offrent un sursis dans notre vie de tous les jours. Nous pouvons nous échapper dans un paysage fantastique post-apocalyptique dans leTombersérie, ou tuez des dragons et des guerriers de la romanceElder Scrolls: Skyrim. Après tout, qu’est-ce qui ne va pas avec un petit semblant?

Les chercheurs en psychologie essaient de le découvrir.

Recherche sur la dépendance aux jeux vidéo

La dépendance aux jeux vidéo peut ressembler à un faux «boogie-man» imaginé par des parents dans les années 90, mais il existe des preuves scientifiques pour soutenir le jeu vidéo dépendance comme un risque potentiel pour la santé mentale - bien que toutes les recherches ne trouvent pas de consensus.

Professeurs et chercheurs en psychologie Patrick Markey et Christopher Ferguson trouvé ceci les jeux vidéo doublent la quantité de dopamine dans votre cerveau… tout comme manger une part de pizza. Plonger profondément dans un monde virtuel semble vous rendre heureux à court terme.

Mais le bonheur déclenché par des jeux de rôle en ligne massivement multijoueurs (MMORPG) apparemment sans fin, commeWorld of Warcraftconduire à une dépendance?

Dans le New York Times , Markey et Ferguson soutiennent que non: l'angoisse autour des possibilités de «dépendance aux jeux vidéo» n'est rien de plus que la peur du nouveau.

«Nos enfants sont« accros »aux nouvelles technologies parce que, pour la plupart, ils améliorent nos vies ou sont tout simplement agréables», écrivent-ils, concluant, «les preuves de la dépendance aux jeux vidéo sont pratiquement inexistantes.»

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L'American Psychiatric Association (APA) confirme provisoirement son évaluation. En 2016, ils a entrepris une étude approfondie conçu pour déterminer si le «trouble du jeu sur Internet» peut être considéré comme un diagnostic psychiatrique potentiel.

Bien que le trouble soit mentionné dans le DSM-5 (l'édition actuelle du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), il est répertorié comme une «condition pour une étude plus approfondie» - ce qui signifie que cette étude peut aider à déterminer si et comment les prestataires de santé mentale traitent Internet trouble du jeu.

À l’heure actuelle, les critères de diagnostic du DSM-5 exigent de répondre à cinq des critères suivants dans un délai d’un an:

• Préoccupation ou obsession des jeux sur Internet.
• Symptômes de sevrage lorsque vous ne jouez pas à des jeux Internet.
• Une augmentation de la tolérance - il faut passer plus de temps à jouer aux jeux.
• La personne a essayé d'arrêter ou de freiner les jeux sur Internet, mais n'a pas réussi à le faire.
• La personne a perdu tout intérêt pour d'autres activités de la vie, comme les passe-temps.
• Une personne a continué à abuser des jeux Internet même en sachant à quel point ils ont un impact sur la vie d’une personne.
• La personne a menti aux autres au sujet de son utilisation des jeux sur Internet.
• La personne utilise des jeux Internet pour soulager son anxiété ou sa culpabilité - c'est un moyen de s'échapper.
• La personne a perdu ou mis en danger une opportunité ou une relation à cause des jeux sur Internet.

L'étude de 2016 a révélé que deux joueurs sur trois n'avaient signalé aucun symptôme. En fait, moins de 1% des participantspourraitse qualifier pour unpotentieldiagnostic aigu.

'La comparaison avec le trouble du jeu a révélé que les jeux sur Internet peuvent être beaucoup moins addictifs que les jeux de hasard et déréglementés de la même manière que les jeux électroniques en général', conclut l'étude.

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Positifs potentiels pour le plaisir des jeux vidéo

Certaines études indiquent même que les jeux vidéo peuvent augmenter votre cerveau. Une étude du neuroscientifique Marc Palaus trouvé ceci le jeu vidéo augmente le volume de votre hippocampe droit et de votre cortex entorhinal, qui contribuent tous deux à la mémoire spatiale et à la navigation.

En réalité, jeux vidéos peuvent même être thérapeutiques: les communautés de joueurs fournissent un soutien par les pairs, et les joueurs ayant des problèmes de santé mentale peuvent trouver du soutien et des liens, ce qui se traduit par une santé mentale réelle.

Préoccupations croissantes concernant la dépendance aux jeux vidéo

Mais malgré toutes ces études prometteuses, on craint que la dépendance aux jeux vidéo ne devienne un problème sérieux. L'Organisation mondiale de la santé étiquettes de dépendance au jeu un trouble de santé mentale, estimant que 2 à 3% des joueurs sont officiellement «dépendants». Une étude de 2010 a révélé que la dépendance au jeu était beaucoup plus répandue à Taiwan et dans d'autres pays asiatiques qu'aux États-Unis.

Tae Kyung Lee est coréen psychiatre qui dirige une clinique de traitement des joueurs financée par le gouvernement. Il trouve que les joueurs ne peuvent pas contrôler combien de temps ils passent dans le jeu - et lorsqu'ils arrêtent de jouer, ils font l'expérience d'artefacts virtuels, comme les sons et la vision, dans le monde réel. Si vous avez joué à Tetris pendant plus d’une heure consécutive, vous avez probablement vécu la même chose.

Si vous sentez que votre jeu est hors de contrôle, demandez de l'aide

La dépendance au jeu est-elle «réelle»? La réponse dépend de la personne à qui vous demandez - mais la recherche indique que la plupart des joueurs n'ont pas à s'inquiéter d'une éventuelle dépendance. Il n'y a rien de mal à une frénésie de tout nouveau blockbuster AAARed Dead Redemption 2, tant que vous répondez également à vos autres besoins.

Mais si votre incapacité à mettre le contrôleur hors service vous préoccupe, demandez de l'aide. UNE professionnel de la santé mentale qualifié peut vous aider à établir des limites claires entre vous et le jeu.